Le campus, les Jump et les parrains à Royan

Il paraît que les participants (peut-on les nommer comme cela ?) UMP du campus de Royan ne sont pas contents.

Il n'y a pas de TGV direct depuis Paris. Et il n'y a pas assez d'hôtels quatre étoiles à Royan. Pourtant, les campus sont surtout connus pour leurs petites chambres peu confortables. Mais peut-être qu'ils ont vu autre chose dans les films américains.

Alors, dans cette université d'été "new style", organisée par les jeunes populaires (sic), l'UMP veut donner une image différente de celle des socialistes à La Rochelle.

Unis, tous derrière le chef (Nicolas Sarkozy), parlant d'une seule voix. Oubliées les vieilles rancunes ou les toutes récentes trahisons des Hauts de Seine (92).

Alors pourquoi ne pas y croire ?

Ils sont beaux, jeunes, habillés en Prada et leurs cartes Visa ne sont jamais refusées par manque de provisions sur le compte en banque.

Et ils ont des idées. Ce matin, tout le campus était connecté et les jeunes de toute la France devaient attendre leur tour pour chater avec un ministre-responsable UMP.

Cette après-midi, les activités se dérouleront sur la plage (certainement un hommage au chef en souvenir de ses vacances dans la région).

Mais, il y a quelque chose que je ne comprends pas.

Alors qu'on nous avait annoncé le départ forcé de Patrick Devedjian, voilà que celui-ci déclare qu'il restera à la tête du clan présidentiel par la volonté de l'homme touché par la grâce (vous n'avez pas vu à la télé les obsèques des militaires tués en Afghanistan ?)

Il y a du avoir des conversations secrètes entre Devedjian et Nicolas à propos du 92.

Et puis, alors que c'est une grande fête des jeunes, que font-ils là, tous ces vieux ?

Devedjian, Raffarin, Xavier Bertrand, Brice Hortefeux, certainement Alain Juppé et tant d'autres...

Je vais vous donner un petit conseil, les JUMP. Faites quand même gaffe aux vieux. Charles Pasqua a gardé beaucoup d'amis et des dossiers sur tout le monde.

Et certainement un bon stock d'armes cachées dans une plage proche de Royan. Peut-être même quelques mercenaires planqués dans le coin.