Le serpent de mer du PS bordelais
Publié le 3 Octobre 2008
Depuis plusieurs années, j'essaie de convaincre les cerveaux bordelais du parti socialiste qu'il faut créer des sections cantonales.
Il y a à Bordeaux cinq sections : Bordeaux Nord, Bordeaux Centre, Bordeaux Bastide, Bordeaux Sud, Bordeaux Ouest (Caudéran).
La section de Caudéran a une compétence territoriale qui correspond à celui du 8ème canton de Bordeaux. Il en est de même pour la section de Bordeaux Bastide (7ème canton).
Pour les autres, Bordeaux Sud est à cheval sur deux cantons (5ème et 6ème), Bordeaux Nord aussi (1er et 2ème) et Bordeaux Centre, la plus grosse section, sur deux aussi (3ème et 4ème).
Voilà pour la théorie. En réalité les découpages ne se font pas tout à fait comme cela.
Mais il est intéressant de constater que chaque fois que la compétence territoriale d'une section correspond à un canton, le PS est majoritaire dans ce canton et y obtient à chaque fois la victoire.
Alors, pourquoi n'y a-t-il pas une section pour chaque canton ?
Tout simplement parce que certains petits chefs, de peur de perdre leur puissance (et leur supposée influence) ne veulent pas en entendre parler. Ils sont de ceux qui pensent qu'il vaut mieux perdre les élections que leur statut de petit caporal au service des petits chefs de clans.
Non, Bordeaux ce n'est pas l'Afghanistan, mais des petits chefs on n'en manque pas.
Alain Juppé a très bien compris l'importance du découpage des cantons. Il a mis en place des maires-adjoints chargés de travailler chaque canton. Ce n'est pas le quartier qui l'intéresse. C'est la victoire et la reprise du pouvoir pour le conseil général.
Mais le PS bordelais est le plus bête du département. Un parti sclérosé par l'âge des chefs et les habitudes qui vous empêchent de voir que vous êtes sur le mauvais chemin.
Des élus qui ne s'intéressent aux militants que pour les désignations et les campagnes électorales. Lorsqu'ils sont élus, jamais, je dis bien jamais, ils ne demandent l'avis des militants. Pourtant, ceux-ci ont souvent des connaissances professionnelles et souvent aussi des engagements associatifs qui pourraient compléter les compétences des élus.
Pendant un temps, il a été question de créer ces sections cantonales. Tout le monde est d'accord pour le faire mais personne n'a le courage d'engager les hostilités.
Pourtant, chaque fois qu'une section cantonale existe, les résultats sont là. Le PS est toujours en tête des résultats électoraux quelle que ce soit l'élection.
Quand une section cantonale existe, il y a une proximité avec les électeurs, une dynamique créée par le leader (candidat ou élu) qui y voit son intérêt et qui sait mettre en place des équipes de terrain capables de gagner.
Alors cela se fera quand ? Cela devait se faire il y a des mois et des mois. J'espère qu'on le fera à l'issue du congrès.
Il faut juste cinq militants pour créer une section. Et surtout beaucoup de courage pour s'imposer face à ceux que cela dérange.
Mais il y a beaucoup de militants courageux et pleins de bonne volonté au PS. C'est pour cela que rien n'est perdu.
Il y a à Bordeaux cinq sections : Bordeaux Nord, Bordeaux Centre, Bordeaux Bastide, Bordeaux Sud, Bordeaux Ouest (Caudéran).
La section de Caudéran a une compétence territoriale qui correspond à celui du 8ème canton de Bordeaux. Il en est de même pour la section de Bordeaux Bastide (7ème canton).
Pour les autres, Bordeaux Sud est à cheval sur deux cantons (5ème et 6ème), Bordeaux Nord aussi (1er et 2ème) et Bordeaux Centre, la plus grosse section, sur deux aussi (3ème et 4ème).
Voilà pour la théorie. En réalité les découpages ne se font pas tout à fait comme cela.
Mais il est intéressant de constater que chaque fois que la compétence territoriale d'une section correspond à un canton, le PS est majoritaire dans ce canton et y obtient à chaque fois la victoire.
Alors, pourquoi n'y a-t-il pas une section pour chaque canton ?
Tout simplement parce que certains petits chefs, de peur de perdre leur puissance (et leur supposée influence) ne veulent pas en entendre parler. Ils sont de ceux qui pensent qu'il vaut mieux perdre les élections que leur statut de petit caporal au service des petits chefs de clans.
Non, Bordeaux ce n'est pas l'Afghanistan, mais des petits chefs on n'en manque pas.
Alain Juppé a très bien compris l'importance du découpage des cantons. Il a mis en place des maires-adjoints chargés de travailler chaque canton. Ce n'est pas le quartier qui l'intéresse. C'est la victoire et la reprise du pouvoir pour le conseil général.
Mais le PS bordelais est le plus bête du département. Un parti sclérosé par l'âge des chefs et les habitudes qui vous empêchent de voir que vous êtes sur le mauvais chemin.
Des élus qui ne s'intéressent aux militants que pour les désignations et les campagnes électorales. Lorsqu'ils sont élus, jamais, je dis bien jamais, ils ne demandent l'avis des militants. Pourtant, ceux-ci ont souvent des connaissances professionnelles et souvent aussi des engagements associatifs qui pourraient compléter les compétences des élus.
Pendant un temps, il a été question de créer ces sections cantonales. Tout le monde est d'accord pour le faire mais personne n'a le courage d'engager les hostilités.
Pourtant, chaque fois qu'une section cantonale existe, les résultats sont là. Le PS est toujours en tête des résultats électoraux quelle que ce soit l'élection.
Quand une section cantonale existe, il y a une proximité avec les électeurs, une dynamique créée par le leader (candidat ou élu) qui y voit son intérêt et qui sait mettre en place des équipes de terrain capables de gagner.
Alors cela se fera quand ? Cela devait se faire il y a des mois et des mois. J'espère qu'on le fera à l'issue du congrès.
Il faut juste cinq militants pour créer une section. Et surtout beaucoup de courage pour s'imposer face à ceux que cela dérange.
Mais il y a beaucoup de militants courageux et pleins de bonne volonté au PS. C'est pour cela que rien n'est perdu.