La visite aux amis girondins
Publié le 9 Octobre 2008
Tout le monde se demandait si les deux premiers rangs de la salle Victor Hugo à Cenon seraient remplis pour la visite de Laurent Fabius.
Eh bien, leurs inquiétudes étaient fondées. Les deux premiers rangs n'étaient même pas remplis.
C'est déplorable mais c'est la triste réalité. Il n'y avait pas assez d'élus pour remplir ces deux rangées. Mais il y avait des militants.
300 personnes dans la salle (désolé, vieille habitude, j'ai compté les chaises) pour cette réunion de militants. N'en déplaise à ceux qui croyaient qu'il n'y aurait personne après le départ de certains "grands" élus partis rejoindre des leaders plus à la mode.
Ils étaient venus en amis. Pas de grande messe, pas de show avec des artistes.
Laurent Fabius, en entrant dans la salle a serré les mains de beaucoup de militants. Un petit mot pour chacun, certains il les avait rencontrés souvent lors de ses visites en Gironde.
Parce qu'il est venu souvent. Chaque fois qu'on le lui a demandé. Pour aider des candidats à toutes sortes d'élections. Pour aider ses "amis" en difficulté. Il était normal que beaucoup de visages lui soient familiers.
Et puis, moi qui ai eu l'occasion de le voir dans les grandes réunions socialistes, je me suis dit, lorsqu'il est monté à la tribune, que nous allions assister à un grand spectacle. Parce que Laurent Fabius est un grand orateur. Il sait se faire aimer par la salle, se faire applaudir et se la "mettre dans la poche".
Mais hier soir, Laurent a surtout expliqué. Expliqué les raisons pour lesquelles le parti socialiste doit rebondir, quelle direction il devra prendre.
Il nous a parlé de la crise financière. Il connaît les grands dirigeants (il a été camarade de classe avec eux) et il s'est étonné du nombre de milliards trouvés en quelques jours, parfois en quelques heures, pour sauver les banques alors qu'on n'a pas réussi à trouver 20 milliards pour éradiquer la faim dans le monde.
Parce que Laurent Fabius est socialiste. Et de gauche. Et responsable. Oui, responsable parce que socialiste.
Laurent Fabius a parlé du congrès, bien sûr. Il a expliqué les raisons de son soutien à Martine Aubry. Il a parlé sans langue de bois. Comme on le fait avec ses amis.
Il a parlé du passé où il n'a pas toujours été d'accord avec Aubry, avec Montebourg ou avec DSK.
Mais les français ne nous reprochent-ils pas nos divisions ? Eh bien, dans le cadre de cette motion, il y a union. Parce les socialiste ont besoin d'être unis. Pour le PS. Pour la France.
Mais hier soir, dans la salle, j'ai remarqué la présence de personnes très impliquées dans d'autres équipes. Venaient-elles pour s'informer ou juste pour compter les participants où même juste pour savoir si Laurent Fabius dirait du mal de quelqu'un. Si c'était cela, ils ont dû être déçus.
Et au moment du départ, j'étais content. J'avais entendu autre chose que des attaques entre socialistes, de plans de batailles, etc.
Et surtout, j'ai rencontré des camarades que je n'avais pas vu depuis longtemps. Cela m'a vraiment fait plaisir.
Eh bien, leurs inquiétudes étaient fondées. Les deux premiers rangs n'étaient même pas remplis.
C'est déplorable mais c'est la triste réalité. Il n'y avait pas assez d'élus pour remplir ces deux rangées. Mais il y avait des militants.
300 personnes dans la salle (désolé, vieille habitude, j'ai compté les chaises) pour cette réunion de militants. N'en déplaise à ceux qui croyaient qu'il n'y aurait personne après le départ de certains "grands" élus partis rejoindre des leaders plus à la mode.
Ils étaient venus en amis. Pas de grande messe, pas de show avec des artistes.
Laurent Fabius, en entrant dans la salle a serré les mains de beaucoup de militants. Un petit mot pour chacun, certains il les avait rencontrés souvent lors de ses visites en Gironde.
Parce qu'il est venu souvent. Chaque fois qu'on le lui a demandé. Pour aider des candidats à toutes sortes d'élections. Pour aider ses "amis" en difficulté. Il était normal que beaucoup de visages lui soient familiers.
Et puis, moi qui ai eu l'occasion de le voir dans les grandes réunions socialistes, je me suis dit, lorsqu'il est monté à la tribune, que nous allions assister à un grand spectacle. Parce que Laurent Fabius est un grand orateur. Il sait se faire aimer par la salle, se faire applaudir et se la "mettre dans la poche".
Mais hier soir, Laurent a surtout expliqué. Expliqué les raisons pour lesquelles le parti socialiste doit rebondir, quelle direction il devra prendre.
Il nous a parlé de la crise financière. Il connaît les grands dirigeants (il a été camarade de classe avec eux) et il s'est étonné du nombre de milliards trouvés en quelques jours, parfois en quelques heures, pour sauver les banques alors qu'on n'a pas réussi à trouver 20 milliards pour éradiquer la faim dans le monde.
Parce que Laurent Fabius est socialiste. Et de gauche. Et responsable. Oui, responsable parce que socialiste.
Laurent Fabius a parlé du congrès, bien sûr. Il a expliqué les raisons de son soutien à Martine Aubry. Il a parlé sans langue de bois. Comme on le fait avec ses amis.
Il a parlé du passé où il n'a pas toujours été d'accord avec Aubry, avec Montebourg ou avec DSK.
Mais les français ne nous reprochent-ils pas nos divisions ? Eh bien, dans le cadre de cette motion, il y a union. Parce les socialiste ont besoin d'être unis. Pour le PS. Pour la France.
Mais hier soir, dans la salle, j'ai remarqué la présence de personnes très impliquées dans d'autres équipes. Venaient-elles pour s'informer ou juste pour compter les participants où même juste pour savoir si Laurent Fabius dirait du mal de quelqu'un. Si c'était cela, ils ont dû être déçus.
Et au moment du départ, j'étais content. J'avais entendu autre chose que des attaques entre socialistes, de plans de batailles, etc.
Et surtout, j'ai rencontré des camarades que je n'avais pas vu depuis longtemps. Cela m'a vraiment fait plaisir.