7 juin 2009 : Quel choix pour l'Europe ?
Publié le 16 Mai 2009
Dans trois semaines aura lieu le scrutin pour les élections européennes. Cela ne passionne pas les foules ni ne mobilise les militants politiques à part ceux du Front de Gauche.
Qui d'entre nous est-il capable de dire en quoi consiste le programme des partis politiques ? Quelles sont leurs propositions pour l'Europe de demain ? Quelles sont les mesures proposées pour sortir de la crise qui enfonce de plus en plus les européens dans la pauvreté ?
Et tant d'autres questions. L'écologie, bien entendu et les énergies renouvelables. L'agriculture responsable et les subventions gaspillées ? La santé, l'emploi, la dérive financière des bourses et des banques et surtout la liberté de chaque citoyen.
Ce dernier point n'est pas forcément très porteur mais les partis politiques devraient s'y intéresser car l'Europe sera certainement le dernier rempart aux dérives nationalistes, aux comportements racistes et aux abus policiers ou du pouvoir, aux atteintes à la liberté de la presse ou aux droits de l'Homme.
Partout en Europe nous assistons au retour de comportements d'une autre époque que ce soit de la part d'individus isolés, de groupes structurés ou même des gouvernants.
L'individu, le citoyen, perd de plus en plus du peu de liberté qui lui restait. Au nom de la sécurité, du terrorisme, de la mémoire, du respect de la fonction, du bon vouloir de ceux qu'il dérange, il peut être placé en garde à vue, poursuivi en justice, incarcéré, parqué par les forces de l'ordre ou tout simplement intimidé. La liberté en souffre et la douleur silencieuse est celle qui fait le plus mal.
Notre devoir de citoyens est de se révolter contre ces pratiques, de rester vigilants quand on s'attaque à la liberté des autres car notre tour n'est pas loin.
Bien occupés à faire de la politique politicienne, où chacun accuse l'autre de ne pas avoir de programme, les partis politiques semblent aussi éloignés des européens que ceux-ci le sont de l'Europe.
Un sondage à paraître demain dans le journal Sud-Ouest nous donne le PS et l'UMP au coude à coude avec des intentions de vote d'environ 23%. Cela est la preuve que pour les français la différence entre PS et UMP est minime et que le fonctionnement basé sur deux grands partis commence à montrer ses limites.
Il faudra envisager de gouverner avec d'autres partenaires. La droite le fait déjà et la gauche a intérêt à s'y mettre. Mais être partenaire ne veut pas dire domination et il faudra tenir compte des opinions et des propositions de tous, de mettre en place des politiques volontaristes et franches, lisibles aussi bien par les milieux économiques que par les salariés.
La crise devra être le mirroir où les politiques devront voir leurs erreurs pour ne plus commettre les mêmes.
La campagne électorale n'est pas seulement invisible en France. Dans d'autres pays d'Europe elle prend d'autres tournures mais pas forcément très claires non plus.
Par exemple, certains partis socialistes européens, bien que critiques sur la politique du président de la commission, José Manuel Barroso (on prononce José et non Rozê), sont prêts à le soutenir pour un nouveau mandat.
Les socialistes français ne sont pas de cet avis et ont beaucoup de mal à convaincre leurs partenaires européens de faire de même.
Pour les élections municipales, le PS bordelais a adressé un texte en langue natale aux portugais et aux espagnols de Bordeaux. Pour cette élection du 7 juin, rien n'a été fait alors que les partis politiques ont la possibilité de se procurer les listes électorales y compris pour les ressortissants européens. Faute de temps, de militants , de stratégie ?
Alors, le 7 juin, nous avons la possibilité d'aller voter. Pour qui ? Pourquoi ?
Changer l'Europe, me direz-vous. Mais il faudrait encore qu'il y ait envie de changement. Et dans quel sens .
A trois semaines du scrutin (7 juin), je ne sais toujours pas si je vais aller voter. Mais je pense que comme lors du dernier scrutin européen, je ne vais pas dormir de la nuit et je serai l'un des premiers à accomplir mon devoir de citoyen même si parfois je me demande si le devoir n'est pas tout ce qui me reste.
Mais voter pour qui ? Ça, je ne le sais pas encore !
Qui d'entre nous est-il capable de dire en quoi consiste le programme des partis politiques ? Quelles sont leurs propositions pour l'Europe de demain ? Quelles sont les mesures proposées pour sortir de la crise qui enfonce de plus en plus les européens dans la pauvreté ?
Et tant d'autres questions. L'écologie, bien entendu et les énergies renouvelables. L'agriculture responsable et les subventions gaspillées ? La santé, l'emploi, la dérive financière des bourses et des banques et surtout la liberté de chaque citoyen.
Ce dernier point n'est pas forcément très porteur mais les partis politiques devraient s'y intéresser car l'Europe sera certainement le dernier rempart aux dérives nationalistes, aux comportements racistes et aux abus policiers ou du pouvoir, aux atteintes à la liberté de la presse ou aux droits de l'Homme.
Partout en Europe nous assistons au retour de comportements d'une autre époque que ce soit de la part d'individus isolés, de groupes structurés ou même des gouvernants.
L'individu, le citoyen, perd de plus en plus du peu de liberté qui lui restait. Au nom de la sécurité, du terrorisme, de la mémoire, du respect de la fonction, du bon vouloir de ceux qu'il dérange, il peut être placé en garde à vue, poursuivi en justice, incarcéré, parqué par les forces de l'ordre ou tout simplement intimidé. La liberté en souffre et la douleur silencieuse est celle qui fait le plus mal.
Notre devoir de citoyens est de se révolter contre ces pratiques, de rester vigilants quand on s'attaque à la liberté des autres car notre tour n'est pas loin.
Bien occupés à faire de la politique politicienne, où chacun accuse l'autre de ne pas avoir de programme, les partis politiques semblent aussi éloignés des européens que ceux-ci le sont de l'Europe.
Un sondage à paraître demain dans le journal Sud-Ouest nous donne le PS et l'UMP au coude à coude avec des intentions de vote d'environ 23%. Cela est la preuve que pour les français la différence entre PS et UMP est minime et que le fonctionnement basé sur deux grands partis commence à montrer ses limites.
Il faudra envisager de gouverner avec d'autres partenaires. La droite le fait déjà et la gauche a intérêt à s'y mettre. Mais être partenaire ne veut pas dire domination et il faudra tenir compte des opinions et des propositions de tous, de mettre en place des politiques volontaristes et franches, lisibles aussi bien par les milieux économiques que par les salariés.
La crise devra être le mirroir où les politiques devront voir leurs erreurs pour ne plus commettre les mêmes.
La campagne électorale n'est pas seulement invisible en France. Dans d'autres pays d'Europe elle prend d'autres tournures mais pas forcément très claires non plus.
Par exemple, certains partis socialistes européens, bien que critiques sur la politique du président de la commission, José Manuel Barroso (on prononce José et non Rozê), sont prêts à le soutenir pour un nouveau mandat.
Les socialistes français ne sont pas de cet avis et ont beaucoup de mal à convaincre leurs partenaires européens de faire de même.
Pour les élections municipales, le PS bordelais a adressé un texte en langue natale aux portugais et aux espagnols de Bordeaux. Pour cette élection du 7 juin, rien n'a été fait alors que les partis politiques ont la possibilité de se procurer les listes électorales y compris pour les ressortissants européens. Faute de temps, de militants , de stratégie ?
Alors, le 7 juin, nous avons la possibilité d'aller voter. Pour qui ? Pourquoi ?
Changer l'Europe, me direz-vous. Mais il faudrait encore qu'il y ait envie de changement. Et dans quel sens .
A trois semaines du scrutin (7 juin), je ne sais toujours pas si je vais aller voter. Mais je pense que comme lors du dernier scrutin européen, je ne vais pas dormir de la nuit et je serai l'un des premiers à accomplir mon devoir de citoyen même si parfois je me demande si le devoir n'est pas tout ce qui me reste.
Mais voter pour qui ? Ça, je ne le sais pas encore !